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Le Rucher de Cantegril

Expérimentation sur l’hivernage artificiel des ruches.

Contact : Xavier Dumont lerucherdecantegril@orange.fr 06 25 84 96 02

Nb: vous avez toute une série de vidéos techniques sur comment travailler les abeilles en bas de cette page d’accueil

Même si les résultats chiffrés sur les 4 ruches tests de 2020/21 et les expérimentations participatives 2021/22 et 2022/23 sont très prometteurs ils sont à confirmer sur un plus grand nombre encore de ruches. C’est pourquoi je relance un dernier appel à participation à tous les apiculteurs de France pour l’expérimentation pendant l’hiver 2023-24. Contactez moi par mail: lerucherdecantegril@orange.fr . Voir la vidéo : Bilan de 3 ans d’expérimentation sur l’hivernage des ruches et appel à participation pour 2023-24

Date limite d’inscription : fin Décembre 2023 pour avoir la possibilité de mettre vos ruches en hivernage artificiel pendant au moins 45 jours.

Si vous voulez vous mettre à l’hivernage artificiel et faire le choix d’un des modes d’hivernage > voir en détails la page Les 3 modes d’hivernage artificiel et voir aussi la page Protocole si vous voulez participer à l’expérimentation 2023-24 . Vos coordonnées ne seront jamais utilisées à des fins commerciales et resteront confidentielles.

Attention : ces 2 pages ont été remaniées en fonction de tous les retours des expérimentateurs. Il y a des changements importants par rapport aux années précédentes. J’invite donc à les (re)lire intégralement même si vous avez déjà pratiqué l’hivernage artificiel !

Nb: ce qui suit n’est qu’un résumé succinct de ce qui c’est passé depuis le début de l’expérimentation. Pour rentrer dans les détails et avoir ainsi le maximum d’informations je vous engage à regarder toutes les vidéos et les autres pages du site.

Pourquoi pratiquer L’hivernage artificiel des ruches :

Hypothèses de départ : Le taux de mortalité des colonies est catastrophique pour de nombreux apiculteurs. Pour moi, le réchauffement climatique est un facteur important. Du fait d’hivers trop doux, les ruches ont actuellement de la ponte durant l’hiver et donc le varroa prolifère (1er facteur) mettant les colonies en danger et obligeant les apiculteurs à traiter sans arrêt ou presque. De plus en hiver les abeilles sortent trop, s’épuisent, se refroidissent, et meurent en grand nombre (2ème facteur) au lieu de rester bien au chaud sans sortir ou presque, comme elles le faisaient pendant les hivers rigoureux d’il y a quarante ans, ce qui leur assurait une longévité de 6 mois. C’est 2 facteurs conjugués sont, pour moi, des acteurs importants qui expliquent en partie la mortalité hivernale des colonies et le redémarrage souvent difficile des colonies au printemps même les plus fortes. En 2019, mes 3 ruches sont mortes de froid en février, incapables de se réchauffer car trop dépeuplées ! Détails sur la page > Pourquoi hiverner des ruches en cave

Phase test sur 4 ruches mise en cave pendant 70 jours durant l’hiver 2020/21 :

Le reportage de FR3 du 18 décembre 2020

Par crainte d’avoir de la dysenterie j’avais sortie 5 fois les ruches de la cave pendant une journée afin qu’elle face leur vol de propreté > Visite à la 5éme sortie : au 61ème jour de la mise en cave . En fait il s’est révélé à l’usage qu’il n’est pas nécessaire de faire des sorties intermédiaires. Comme au canada les abeilles peuvent rester enfermées jusqu’à 5 mois sans risque. Cette année j’ai mis les abeilles 80 jours d’affilé dans la cave sans les sortir une seule fois et je n’ai pas eu de problème. Ni nosémose ni moisissures sur les cadres.

NB: Je fait le suivi de ces colonies par la méthode ColEval et le suivi du varroa par prélèvement de couvain.

Reportage FR3 aout 2021

Par rapport au varroa : Je n’ai pas eu à faire de traitement !!!

1) Il n’y a pas de ponte et donc plus du tout de couvain à partir du 21ème jour de mise en cave. Cela entraine une régression importante de la population de varroa puisque celui-ci ne trouve plus de larve d’abeille pour pondre et proliférer.

2) Le retrait du premier cadre de couvain après la sortie de l’hivernage, sur lequel les varroas encore vivants s’étaient précipités pour pondre, m’ont permis, en éradiquant la majorité des varroas, d’avoir un taux de ce parasite très faible en début de printemps.

3) La suppression du couvain de mâles (faux-bourdons); dans lequel le varroa préfère pondre; de mars à mi-juillet m’a permis de contenir ce parasite jusqu’en Aout. NB: il y a environ en moyenne 10 fois plus de varroas dans le couvain de mâles que dans le couvain d’ouvrières.

Ces trois interventions biotechniques ( mise en cave, destruction du premier cadre de couvain, et suppression de couvain de mâles) m’a permis d’avoir un taux d’infestation entre 1 à 3 % de varroas dans le couvain des ruches tests fin aout sans traiter !! . Voir la vidéo : Suivi du varroa sur les 4 ruches test de l’expérimentation sans aucun traitement chimique 

Expérimentation participative à l’échelle nationale octobre 2021- septembre 2022 :

Principe de l’expérimentation :  Essayer de recréer artificiellement pendant au moins 70 jours, des conditions hivernales rigoureuses, pour voir si cela aurait une incidence sur le taux de survie des colonies d’abeilles pendant l’hiver, une incidence sur le taux d’infestation par le varroa, une incidence sur la vitalité des abeilles et en finale sur la récolte de miel.

Pour participer à cette expérimentation 3 types d’hivernage artificiel étaient proposées : 1) Mise en cave (C). 2) Mise en rucher sur un versant nord à l’abri du soleil (N), ruches occultées. 3) Retournement des ruches vers le nord, l’entrée occultée et protégée du soleil (EN). Voir en détails sur la page les 3 méthodes d’hivernage artificiel

Durée : d’octobre 2021 à septembre 2022. Participants : 30 apiculteurs, Altitude des ruchers : de 2 à 1000m. Répartition des ruchers : 23 départements différents. Durée de la mise en hivernage artificiel : de 46 jours à 150 jours. Échantillon : 523 ruches au total : 280 témoins et 243 ruches essais : 30 ruches en Cave // 158 ruches Entrée au Nord // 55 ruches en rucher au Nord.

Conclusion de l’expérimentation 2021-22:

Nb : La plupart des apiculteurs ont préféré ne pas faire de témoins convaincus que l’hivernage artificiel allait sauver leurs ruches. Trop contents du résultat la plupart ont divisé leurs colonies pour remonter leur cheptel. Seulement 51 ruches essais ont été amenées à la récolte dont 31 avec témoins.

Les résultats que nous avons eu et les observations des expérimentateurs tendent à confirmer ce que j’avais constaté sur les 4 ruches tests l’année précédente. Sur notre échantillon, l’hivernage artificiel (C, EN, N) semble avoir eu des répercussions positives :  

Pas de témoins pour les 21 autres ruches sur lesquelles il a été fait une récolte mais la majorité des expérimentateurs étaient content de leur récolte par rapport aux années précédentes, malgré les problèmes de disettes dues à la sècheresse. De plus, les quelques résultats chiffrés précis que nous avons eus et les observations faites par les apiculteurs, satisfaits pour une grande majorité du mode d’hivernage qu’ils avaient choisi, vont dans le même sens.

Mais cette étude n’a pas permis de démontrer définitivement, chiffres à l’appui, que l’hivernage artificiel est bénéfique au niveau de la lutte contre le varroa puisque la totalité ou presque des participants ont traité contre ce parasite. Cependant la majorité des expérimentateurs pensent que c’est le cas en fonction de leurs propres observations.

Bilan de l’expérimentation participative 2022-23 sur l’hivernage artificiel des ruches :

Ayant lancé l’appel à participation très tardivement en décembre 2022 il y a eu, comme on pouvait s’y attendre, très peu d’apiculteurs qui se sont manifesté pour participer. Seulement 10 apiculteurs (7 n’avaient pas de témoins) ont renvoyé le questionnaire pour un total de 51 ruches mises en hivernage artificiel (11 en cave, 13 entrée au nord, 27 au Nord), et 33 témoins. Contrairement à 2021/22 (voir plus haut), il a donc été impossible d’utiliser les résultats pour en tirer des conclusions générales chiffrées, surtout qu’il n’y avait pratiquement pas de ruche avec témoin réellement homologue . Voir la page Protocole

Cependant voici en résumé ce je peux en dire :

Sur la totalité, à part 8 ruches mortes pour un problème de reine et une pour un excès de varroa, il n’y a pas eu de mortalité ni sur les ruches essais ni sur les témoins. Ce n’est pas étonnant car 27 ruches témoins sur les 33 appartenaient au même apiculteur professionnel qui n’hiverne que des ruches fortes.

L’apiculteur qui avait le plus de ruches dans l’expérimentation (27 ruches au Nord et 27 témoins) a pu conclure quant à lui qu’il y avait une différence significative entre les ruches essais qui se portaient en moyenne mieux que les témoins à la fin avril. 

9 apiculteurs sur les 10 participants ont déclaré être convaincus (2 moyennement convaincus, 2 convaincus et 5 très convaincus) par la méthode et vouloir recommencer l’année prochaine.

Le dernier avait mis 2 ruches en cave et avait 2 ruches laissées en témoin au rucher. Il a constaté que les ruches en extérieur étaient mieux réparties que celles en cave qui avaient de la moisissure sur les cadres.

De tous les apiculteurs ayant mis leurs ruches en cave (C) sur l’ensemble de l’expérimentation depuis 2020 c’est le seul à avoir évoqué des problèmes de moisissures sur les cadres. Pour les ruches mises l’entrée vers le nord(EN) ou en rucher au nord(N), quelques cas de moisissures m’ont été signalé mais surtout sur les ruches en altitude qui avaient vu beaucoup de neige.

Vidéos techniques:

Hivernage artificiel : Mise en place d’une Ruche Entrée tournée vers le Nord

 Comment visiter une ruche sans rendre les abeilles agressives.

Capture d’un essaim nu d’abeilles

Récupération d’un essaim d’abeilles ayant bâti et mesure de son taux de varroas.  Le Varroa est-il vraiment un problème pour les abeilles sauvages ?

Vidéo sur l’évaluation d’une ruche avec hausse par la méthode ColEval

Installation d’un nourrisseur arrière type abreuvoir à oiseaux.

Estimation du taux d’infestation du varroa par prélèvement de couvain .

Peser une ruche au pèse bagage ,

Olds Vidéos médias: Interview sur Europe 1 du 17-08-2021 dans la matinale   Nouvel article sur FR3 : parut sur FR3 Web le 12-08-2021Article sur la dépêche du midi du 03-03-2021 Reportage de M6 du 03-02-2021Article du Syndicat d’apiculture d’Occitanie 02-2021 ;

REMERCIEMENTS : Nous remercions les personnes suivantes pour leurs conseils, remarques et critiques qui nous ont permis d’affiner et finaliser le protocole : Jean Riondet : auteur d’ouvrages apicoles. -Gérard Schiro, apiculteur professionnel à Tarbes et président du GDSA 65. Paul Fert, apiculteur professionnel auteur d’ouvrages apicoles. – François Maureau, apiculteur et président de la société régionale d’apiculture des bouches du Rhone – Olivier Fernandez : Président du Syndicat Apicole Occitanie et apiculteur – Julien Pinel, technicien apicole qui m’a initié à la technique ColEval d’évaluation des colonies et pour finir Daniel Lulic le premier apiculteur à avoir intégré l’expérimentation ! Merci aussi à tous les apiculteurs avec qui j’ai échangé par téléphone ou par mail qui ont eu chacun leur grain de sel à apporter.

Surtout un grand merci à Tanguy, Mouna, Adrian et Eric qui m’ont aidé à mettre en place cette expérimentation, voir la page « Concepteurs« .

Merci de faire passer ce message !!!  Mailing, Facebook, twitter, forums, blogs, médias, etc .

Si vous voulez essayer sur vos ruches n’hésitez pas à me contacter pour en parler, à bientôt !

Xavier Dumont
lerucherdecantegril@orange.fr
05 61 87 70 14 / 06 25 84 96 02
Lieu-dit Cantegril 31310 Latrape

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Articles récents

Comment sauver une ruche très infestée par le varroa en fin d’été (au 15 septembre)

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Une sur-infestation par le varroa peut être la conséquence (entre
autres) de ne pas avoir encore fait de traitement (récolte très tardive
par exemple), de ne pas avoir supprimé le couvain de mâle pour diverses raisons
(ou pas assez longtemps depuis le printemps) ou comme cela se voit de plus en
plus une montée de la résistance du varroa par rapport à un produit utilisé.

Le taux de
co-infestation moyen par le varroa d’une cellule d’ouvrière dépend du nombre de
cellules touchées. (voir la vidéo : prélèvement de couvain.) Jusqu’à
20% de cellule infestée par au moins une femelle varroa il y a rarement plus
d’une mère varroa par cellule (à compter sur les larves d’abeilles de 9 à 12
jours, operculés donc, qui ressemblent encore à ce stade à un gros asticot). A
50% de cellule infestées il y a en moyenne environ 2 mères varroas par cellule
d’ouvrière (souvent 3). Avec une mère varroa par cellule, l’abeille à la sortie
de son alvéole née avec au moins 2 à 3 varroas sur le dos mais est encore
viable même si elle est affaiblie. A deux mères varroa par cellule, l’abeille à
la sortie de son alvéole née avec au moins 4 à 6 varroas sur le dos, et sera
très affaiblie sinon mourante…

A partir de
15% d’infestation, au 15 septembre, il y a donc peu de chances de sauver une
ruche même si on la traite. La solution est de supprimer tout le couvain operculé pour
stopper net la prolifération du varroa.
 Pour ma part, je
supprime le couvain s’il y a plus de 10% d’infestation au 15 septembre. Je rappelle
que le varroa passe 80% de sa vie dans le couvain et donc en supprimant le
couvain operculé on supprime environ 4/5 des varroas d’une ruche.
Nb : Si
une virose s’est largement installée il sera difficile de sauver la ruche mais
cela vaut le coup d’essayer car en supprimant le couvain on supprime aussi la
majorité des germes de la virose.  Voici la méthode que je préconise et
qui a marché dans la majorité des cas.

A faire le même jour :

1)Supprimer
tout le couvain operculé. Nb : on ne supprime pas les cadres non operculés .
Mettre ces
cadres au moins 3 jours au congélateur (-18°) pour tuer les varroas pour
pouvoir les faire piller par les abeilles sans risque par la suite. Les faire
piller au moins 20 jours après avoir supprimé le couvain afin de ne pas
faire remplir de ce miel pillé par les abeilles, les alvéoles libres, ce qui
bloquerait la ponte !
Vous
pouvez aussi les faire fondre dans un sérificateur solaire pour récupérer la
cire et le miel.

2)Mettre
2 cadres bâtis vides au milieu de votre ruche
. S’il y avait
encore un cadre de couvain ( non operculé !) ne mettre qu’un seul cadre bâtie
vide à côté de celui-ci. Ensuite mettre de chaque côté de ces cadres les cadres
de votre ruche contenant du pollen puis les cadres de miel restant en les
répartissant de part et d’autre.

3)Mettre
une partition si le total des cadres n’atteint pas la contenance de votre
ruche.

4)Nourrir
immédiatement pour pousser à la ponte avec 200 ml maximum de sirop 50/50.
Cela marche
très bien même en octobre.

5)Pour
ceux qui le désirent : traiter immédiatement la ruche pour faire tomber
rapidement le plus possible de varroas phorétiques.
Pour ma part
je ne traite pas, mais comme je mets mes ruches en cave, je supprime tous les
varroas restants (au moins 90%) en détruisant le premier cadre pondu par la
reine après l’hivernage artificiel.

Les jours suivant pousser à la ponte encore avec 200ml du sirop
50/50 pendant 3 à 4 fois (à 2 jours d’intervalles).

12 jours après avoir supprimé le couvain faire une visite pour
vérifier la présence du nouveau couvain.

L’idéal étant
de refaire un prélèvement de couvain, prendre un fragment de 4 sur 5 cm (50
larves environ), pour vérifier le taux de varroas.
A ce stade
faire la technique du linge gras ne vous sera d’aucune utilité et même faussera
votre regard sur l’infestation
car à cause du traitement éventuel
il y aura plus de varroas qui tomberont que de varroas qui infesteront
réellement le couvain, et si vous n’avez pas traité tous les varroas seront
dans le couvain et vous serez rassuré à tort car il n’y aura presque pas de
varroa sur le linge gras.

Pour mes
ruches, je ne traite plus et je n’ai pas pu supprimer de couvain de mâles car
il n’y en a eu que très peu. De plus il y a eu une récolte tardive de tournesol
et j’ai enlevé les hausses au 10 septembre et du coup je n’aurai pas pu traiter
avant de toute façon. En conséquence si j’avais au 15 septembre moins de 2% de
varroa sur l’essaim tardif de 2023, mes 3 autres ruches (essaims de 2022)
avaient de 15 à 50% d’alvéoles avec au moins 1 varroa. J’ai donc décidé de
supprimer le couvain (2 à 3 cadres selon la colonie) sur ces dernières et
appliquer le protocole ci-dessus.

Sur-isolation des ruches (suite):

Pour
approfondir la réflexion sur la sur-isolation des ruches je vous mets
ci-dessous un échange par mail que j’ai eu avec un apiculteur : en noir ce
qu’il avait écrit, en rouge mes réponses :

« Pour
ma part, je ne possède que 4 ruches, deux Dadants 10 cadres avec des épaisseurs
bois de 30 mm (donc
isolées normalement),
une kényane un peu spéciale avec des hausses
Dadant et une épaisseur bois de 70 mm et une ruche tronc avec des épaisseurs
bois de 70 mm. Les toits sont tous isolés avec 70 mm de polyuréthane car ce
sont les parties ou les déperditions sont les plus grandes.

Pour ma part
je ne perds jamais mes colonies ».  

Si vous avez des colonies fortes avec des reines
jeunes et doublement traitées comme vous le faites il n’y a pas de raisons de
perdre des colonies. Mais êtes-vous certain que vos colonies sont au mieux de
leur vitalité au printemps ??  Tournez-en la moitié vers le nord, occultez
l’entrée, protégez-les du soleil comme indiqué sur le site voir :

les 3 méthodes d’hivernage artificiel   et comparez
les résultats.

« Je
traite varroa une première fois fin juillet à l’aide de diffuseurs Nassenheider
(Acide Formique) et une deuxième fois à Noël avec une double sublimation Acide
Oxalique.Ces acides organiques ne génèrent pas des effets de résistance
contrairement à toutes les molécules chimiques. « 

C‘est
faux, voir la vidéo : Bilan final de l’expérimentation 2021/22 sur l’hivernage
des ruches -Conférence SAO du 8 sept 2022,  dans l’expérimentation il y
avait 2 apiculteurs professionnels qui traitaient depuis 5 ans soit qu’avec de
l’acide formique soit qu’avec de l’acide oxalique. Il leur est apparu que
progressivement ils avaient de plus en plus de mortalités dû au varroa malgré
les traitements et donc apparition de résistance à ces 2 produits. Le suis
persuadé du reste que tôt ou tard, même en utilisant ces 2 produits en
alternance
,
même pendant le même hiver, vous verrez apparaitre des résistances.

« Je
contrôle au moins tous les 10 jours les chutes naturelles de varroa. Au sujet
des températures des ruches vous oubliez les diffusions des températures à
l’intérieur des ruches. Vous devriez revérifier les études scientifiques de M
Roth ou Lensky qui ont dès les années 50 et 60 réalisé des études assez
sérieuses sur le sujet. Et lorsqu’il il y a le moindre rayon de soleil plus la
ruche sera isolée et moins cette douceur pénètrera dans la ruche car l’isolant
sera un frein à ce gradient de température et non l’inverse comme vous
l’indiquez. » »Je contrôle au moins tous les 10 jours les chutes
naturelles de varroa. Au sujet des températures des ruches vous oubliez les
diffusions des températures à l’intérieur des ruches. Vous devriez revérifier
les études scientifiques de M Roth ou Lensky qui ont dès les années 50 et 60
réalisé des études assez sérieuses sur le sujet. Et lorsqu’il il y a le moindre
rayon de soleil plus la ruche sera isolée et moins cette douceur pénètrera dans
la ruche car l’isolant sera un frein à ce gradient de température et non
l’inverse comme vous l’indiquez. »

  Je parle essentiellement d’isolation dans le cadre de
l’hivernage artificiel et surtout de l’isolation par l’intérieur. Si vous
laissez vos ruches au soleil et tournées vers le sud une bonne isolation
extérieure est bénéfique comme vous le dites. Si vous faisiez une sur-isolation
intérieure ce ne serait pas la même chose car dans ce cas la température
intérieure étant déjà à la température de la grappe (30° à 36° selon s’il y a
du couvain ou non) le moindre rayon de soleil fera sortir les abeilles et ce même
s’il fait moins de 10° à l’extérieur.

« Quant
au pollen je vous invite à lire les études (scientifiques) de Pain et Maugenet
qui ont démontré les modifications du pollen vers le pain d’abeilles car le
pollen est relativement indigeste y compris pour l’organisme humain et les
abeilles qui ne possèdent pas les bons sucs pour le
digérer.(sporopollénine) »

 Je suis d’accord
avec vous, j’ai juste été trop vite quand j’ai écrit ce mail partant de ce que
je faisais encore il y a 2 ans, Je donne actuellement du pollen séparément dans
mon nourrisseur arrière  ( si elles en manquent ) qu’elle traite comme du
pollen venant directement des fleurs.

Merci de
faire passer ce message à tous les apiculteurs que vous connaissez !!!

N’hésitez
pas à m’appeler si vous avez des questions.

Xavier Dumont

06 25 84 96
02 / 05 61 87 70 14